jean mache

 

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Mon parcours…

 

Après dix ans de guitare (instrument que je pratique toujours) et de nombreuses années à avoir été ce que l'on pourrait appeler une personne complètement récalcitrante à la musique électronique, j'ai finalement succombé à ses charmes vers l'age de 17 ans. Mon premier souvenir est un album anniversaire de chez Bonzaï Records qui sonnait trance avec un rythme purement Hardcore. D'écoute en écoute j'ai découvert les possibilités infinies de cette musique que je pensais à l'époque résolument limitée à une basse et un snare qui s'enchaînaient sur un tempo binaire formaté par ordinateur. Erreur…

Dans un premier temps, j'ai accroché à un style qui connaissait alors son apogée, la trance. J'ai pu ainsi m'éclater et danser sur des mélodies délirantes et des breaks d'une monté en puissance inégalée. Chemin faisant, c'est pendant cette période que je me suis décidé à acheter mes platines et que j'ai commencé a fouiné chez les disquaires pour trouver mes premières plaques.

  

Les années passent et s'opère alors un changement radical. Je rencontre d'autres personnes, découvre d'autres styles, d'autres influences. La house devient mon style de prédilection, je fonds complètement sur les sons pumping et les rythmiques ensoleillées comme celles que l'on trouve sur la série samplitude d'Olav Basoski par exemple.

 

2001, j'organise ma première soirée au Zanzibar à Strasbourg : La Yellow House. J'en garde un excellent souvenir et je crois d'ailleurs que tout part de là, aussi bien le plaisir du mix en public que l'envie de créer quelque chose pour contribuer à l'histoire de la musique électronique. Part la suite je fais mes premières armes à l'élastic bar et je mix dans quelques soirées organisées par Planet M, association que je remercie tout particulièrement pour sa bonne humeur et la qualité de ses soirées, Big Up à elle.

Pourtant, lorsque l'on est un jeune Dj pas du tout connu, que la plupart des associations sont déjà saturées de monde et que l'on a pas l'envie d'attendre et de vivre au crochet des autres, il n'y a pas trente six solutions. J'ai donc décidé de créer l'association Porte-Naouac début 2002. C'est vraiment là que je comprend le sens du mot organiser. Avec le temps l'assoce se fait doucement une place dans le paysage strasbourgeois de la musique électronique et de mon côté je fais quelques dates et soirées sympathiques.

Début 2006, ça tourne mais l'envie n'y est plus. Des conflits internes, des gens peu motivés, c'est le clash il faut passer à autre chose. Je décide de dissoudre l'assoce.

Voici venu le temps de Syntone session. Projet plus personnel, plus réfléchi, plus mature je pense. J'aime la vie associative et les gens qui m'accompagnent dans ce projet. L'horizon me semble bien plus large et je me laisse aller à de nouvelles expériences musicales afin de profiter au maximum de toutes les facettes de la musique électronique.

 

Donc si je résume, nous avons un vieux guitariste repenti, une expérience de la vie associative motivante et enrichissante, un projet sérieux en voie de développement et un entourage sympathique. Le tableau ne serait pas complet si je ne vous parlais pas brièvement de ma deuxième grande passion après le mix… la compo, bref en gros la MAO. Vous savez ce truc ou qu'y à plein de boutons qu'on c'est pas a quoi ça sert mais qui faut quand même qu'on tourne juste pour voir. Après deux ans de bidouillages y'a parfois des trucs qui pourraient être pas mal, j'me dis même parfois que dans un futur plus ou moins lointain je pourrai caresser l'espoir, pourquoi pas, de sortir une plaque. C'est vrai pourquoi pas? En attendant je vous tiendrai informé et puis si y'en a qui ont des questions ou des suggestions n'hésitez pas à m'en faire part.

 

 

Mon style musical...

 

Il est très rare que j'écoute de la grosse tech ou de la drum'n bass en fond sonore. Je préfère largement un bon Jamiroquai ou un peu de jazz bien happy pour me détendre, sans oublier mes origines rock. J'accroche aussi pas mal à la trip hop ou l'électro jazz, des styles où beaucoup d'influences se mélangent. Je crois que tout cela fait que même si j'aime toujours balancer des sets très dynamiques et assez agressifs, je suis devenu plus pointilleux sur l'ambiance générale et l'âme de la musique qui sort de mes platines. Cela a considérablement fait évoluer ma relation avec le public. Le fait de vouloir savoir ce qui se passe dans la salle, de regarder les gens, de délirer avec eux, de communiquer, ça ouvre des portes et amène des possibilités énormes. Ressortir une vielle plaque un peu démodée ou placer un morceau rock en plein milieu d'un set hardtech, c'est le genre de choses qui me font tripper. J'ai souvent l'impression que ça se rapproche un peu du mix hip hop. Malgré que j'ai un peu de mal avec le rap et le R&B, je trouve que le hip hop est un mouvement très interresant, les possibilités d'utillisation des platines y sont poussées à leur paroxisme. Petit à petit, l'idée s'est imposée à moi qu'il était impensable de continuer à mixer si je n'arrivai pas à scratcher un minimum. Intéger le scratch dans des mixs tech reste assez inhabituel mais procure une dynamique excellente, même si cela constitue plus un rajout sonore qu'une réelle manière d'enchainer les vynils.

Je dirai qu'aujourd'hui je mix de la house à la drum'n bass en prenant des plaisirs différents dans chaques styles. Si je garde une préference pour la tech bien entrainante et joyeuse ou pour les morceaux avec des sonorités un peu lugubres, je suis assez heureux de pouvoir mélanger les genres musicaux au cour d'un même set. J'espere vous transmettre mon énergie au travers de mes mix pour que vous partagiez avec moi mon amour de la musique électronique.

 

Mon nom de scène...

 

A l'âge de 15 ans j'ai déménagé dans un village de la banlieue de Strasbourg. Lors de mon premier entrainement de basket dans mon nouveau club j'ai fait la connaissance des deux personnes importantes dans mon histoire. La première s'appelle Jean-Sébastien et la seconde David (qui aujourd'hui fait du Beat Box sous le nom de Topaz pour ceux qui le connaisse). Ce dernier ne compris pas très bien mon prénom et pensait qu'il était à particule. Il pensait aussi qu'un des deux prénoms entre Jean et Sébastien le composait (à juste titre puisque mon vrai prénom c'est Sébastien). N'etant pas le genre de personne à se casser la tête il choisit le premier et comme il ne connaissait pas la suite il m'appela Jean Machin, histoire de simplifier l'affaire. Etant donnée que c'était les premières personnes que je rencontrais dans ce village et que la plupart des gens que j'ai rencontrer par la suite était en relation avec elles il ne fallu pas longtemps pour que tout le monde me surnome Jean Machin. Je pense même que certaines personnes ne savent toujours pas aujourd'hui mon vrai prénom. Au fil du temps j'ai eu droit à diverses transformations tel que Jean mich much ou Jean mimi mais je réussi à stabiliser ce surnom à Jean Mache.

Quand j'ai commencer à mixer et que j'ai dû choisir un nom de scène la désision ne fut pas difficile à prendre. C'était un bon moyen de faire perdurer ce nom dans mon univers où les gens qui m'entourait alors m'appelait maintenant par mon prénom.

 

 

Mon matos...

 

Pour ce qui est des platines il n'y a aucun doute possible je suis un inconditionnel des Technics MK2 en version SL1210 (c'est les noires) et non pitchées, à choisir je préfère. C'est pour moi les platines parfaites. Pas de gadget, pas de souci, c'est robuste, fiable et en plus ça a de la gueule. En fait je crois que je suis un peu amoureux. Les miennes ont bientôt 10 ans elles ont fait les pires soirées et je n'ai jamais eu le moindre problème.

En matière de cellule j'ai opté pour les Ortofon Concorde Dj's. Elles offrent une bonne visibilité et une excellente polyvalence. Le son est clair et puissant ce qui n'est pas le cas de toutes les cellules de cette marque. La prise en main est très agréable, les diamants ont une bonne durée de vie même en scratchant beaucoup et en plus j'aime bien le bleu.

Le choix de la table à été un peu plus laborieux car si aujourd'hui la DJM 600 s'impose comme une référence en la matière et ce dans la lignée de sa petite soeur la DJM 500, je n'ai jamais été très convaicu par ces tables. Même si elles sont très agréables et offrent des possibilités tel que les effets et tout le tralala je leur trouve quand même pas mal de défauts (potars d'egalisations non linéaires mais plutôt exponentiels, master volume incotestablement mal placé et disposant d'un réglage assez difficile...). J'ai préfèré me tourner vers une table plus conçue pour le hip hop avec le strict minimum et dépouillée d'effet et de gadget. Trouvé chez Eclerc la HAK 320 me procure tout ce dont j'ai besoin pour m'épanouir derrière mes platines. Cette table propose un espace imoprtant entre chaque fader ce qui rend son utilisation fluide et précise. L'égalisation est parfaitement proportinnelle à la rotation des boutons et le système de sélection du casque est très pratique (novateur à l'époque ce système à très largement été copié par la suite). Les intensités des faders et du crossfader sont réglables séparérement ce qui permet à chacun de trouver son bonheur et la prise casque ainsi que son réglage de volume étant sur la face avant ne gènent aucunement lors de l'utilisation de la table. Toutefois, l'implantation horizontale des boutons d'égalisations reste déroutante au début et comme c'est une table 2 voies impossible de se mettre à mixer sur 3 platines mais mis à part ça c'est une excellente table de mix que je recommande à tous ceux qui cherche une alternative à la DJM.

La sonorisation s'effectue par un système Peavey avec 2 Pro Sub et 2 Pro 15 dont je suis particulièrement content etant donné le rapport qualité prix de cette instalation et la puissance de l'ensemble. Le son est bon, bien rond et chaleureux. Accouplé avec un ampli type Yamaha P5000s la dynamique est plus que satisfaisante et cela permet déjà de sonoriser de petites salles, une free ou la fête de la musique par exemple. Bien évidemment je n'utilise pas tout le système chez moi (snif...). J'utilise uniquement les 2 Pro 15 que je branche sur un viel ampli Marantz hérité de mes parents et que ne changerai pour rien au monde tellement j'adore le son qu'il délivre.

Pour le casque j'ai choisi le MDR-V700 de Sony. Ce casque est tout simplement parfait. Puissance à l'infinie, cable extensible façon vieux téléphone fixe, confort d'utilisation et beau de surcroix. Comme je l'ai dis, tout simplement parfait.

Je pratique la M.A.O avec un PC qui tourne à 2GHz avec 1G de Ram. La carte son est une Delta 66 de M-Audio dont je suis relativement satisfait. J'utilise un controller MIDI BCR 2000 de chez Behringer que je trouve pratique et simple d'utilisation. Le son est traité à l'aide d'un enhancer Ultraflex Pro EX3200 et d'un compresseur Composer Pro XL MDX2600 tout les deux aussi de chez Behringer. J'ai un sampler Yamaha SU 700 et une vielle TR707 de chez Roland. Le tout est gérer et mixé à l'aide d'une console de mixage Compact 4 de chez Soundcraft. Bien évidemment j'utilise toujours mes deux guitares ainsi que mon ampli Marshall VS100 et divers instruments acoustiques annexes. Je ne commente pas trop ce matos car ça prendrait pas mal de temps, je préfère en discuter sur le forum pour partager et confronter mon expérience avec d'autres MAOiste. Si toutefois vous avez des questions n'hésitez pas à m'en faire part.