Pourquoi en parler ?

 

Même si cette question peut surprendre il semble important qu'elle soit posée. En effet pourquoi en parler ? Après tout chacun est libre de gérer sa vie comme il l'entend et puis aujourd'hui tout le monde à déjà entendu parler d'ecstasy ou de LSD, on fait même lire "l'herbe bleue" à l'école. Il semble donc évident que ce sujet est connu, que chacun sait à quoi s'en tenir et que ces produits bien qu'ilicites, ne sont pas très compliqués à obtenir. Il ne sagit donc plus d'imformer les gens sur les produits en eux même mais bien sur la manière de minimiser les risques lors d'une prise. Rappelons que la drogue n'est en aucun cas une solution ni même une manière de s'affirmer dans le monde "réel". Son utilisation est dangereuse voir mortelle et tout stupéfiant entraine une acoutumence et une dépence physique et psychologique importante. Si la drogue est une réalité les problèmes qui l'accompagnent le sont aussi. Il y à toujours une alternative à une prise de produits psychotropes, y dire non n'est pas une tare mais plutôt une preuve de courage. Il existe de nombreux centres d'information de prévention et d'aide à la toxicomanie alors renseignez vous. Si vous avez été ou êtes confrontés à cette réalité il y aura toujours moyen de trouver quelqu'un quelquepart pour vous tendre la main.

 

 

Drogue et musique électronique

 

Le monde de la musique électronique est un des plus gros bastions des drogues de synthèse. Leurs utilisations y sont très courantes, elle font partie intégrante des moeurs du milieu. Souvent présentées comme "drogue loisir" leurs effets correspondent à l'ambiance festive et énergique de ce type d'évènements. Sens du contact facilité, ressenti auditif et émotionnel amplifiés, fous rires, énergie et motivation à revendre séduisent beaucoup de personnes. Cet état de fait résulte de plus qu'il revient souvent moins chère de s'acheter une pile ou un buvard que de s'offrir deux verres de bière. Heuresement depuis quelques années déjà les organisateurs ont arrété de pratiquer la politique de l'autruche et proposent souvent un stand de prévention et d'aide ou, bien pratique, de "testing". Même si cela parait insignifiant, c'est déjà faire un premier pas. Vous ne connaissez pas la solution, les politiques ne connaissent pas la solution et je vous rassure nous non plus, pour la seul et bonne raison qu'il n'y a pas de solution globale. La drogue est un phénomène devant lequel personne ne réagit de la même façon et s'il est d'anvantage présent dans le monde de la musique électronique c'est d'une part que ce mouvement reste, la plupart du temps, marginalisé par les administrations et le grand public et d'autre part que la population qui le compose constitue une cible parfaite c'est à dire jeunes et avides de sensations fortes...

 

 

Vous avez décidé, en âme et conscience, d'utiliser des stupefiants

 

C'est votre choix, mais ne vous y oubliez pas pour autant. Quelques règles simples servent à vous protéger et à protéger ceux qui vous entourent. Tout d'abord, essayez de ne jamais consommer seul quitte à ce que les personnes présentes avec vous consomment elles aussi de leur côté. Ne prenez pas de dose trop importante en une seule fois et si vous achetez votre produit dans l'évenement où vous avez l'intention de le consommer essayez de vous renseigner sur qui à consommer ce produit autour de vous afin de pouvoir jeter un rapide coup d'oeil à l'état global de ces personnes. Cela vous donnera une indication, somme toute relative, de la qualité du psychotrope. En cas de montée difficile n'oubliez pas qu'un bon bol d'air frais ou que de l'eau froide sur la nuque remettent un peu d'ordre dans les idées et calme le processus. Ne vous retenez jamais de vomir si vous en avez besoin et dites vous bien que si vous en avez envie c'est que le produit est déjà passé dans votre organisme, vous ne risquez donc pas de régurgiter les stupéfiants que vous avez ingéré. Pour finir, essayez d'organiser votre "après consommation", la phase de descente ne s'en passera que mieux. Evitez aussi si vous devez travailler le lendemain ou si vous devez participer à un repas de famille par exemple, programmez vous une journée de repos.

En cas de problème ou de malaise de votre part ou d'une personne qui vous entoure n'hésitez pas à appeler de l'aide ou à prévenir les secours. Le SAMU et les pompiers ne sont pas la police vous ne risquez aucune répression à les contacter si cela est nécessaire.

 

 

Je me drogue et... ça se voit

 

Toutes les drogues, en plus de dégrader le corps, modifient le comportement. Irritabilité, énervement, perte de mémoire ou repli sur soi sont des conséquences courantes dues à la prise répétée de drogue et plus particulièrement des drogues de synthèses. Si vous pensez pouvoir cacher ou minimiser cela vous vous trompez lourdement. Que vous soyez consomateur régulié ou occasionnel cela influe forcément sur votre vie de tous les jours et sur vos relations avec votre entourage. Pensez que toute sensation agréable ressentie sous stupéfiant se paye forcément en mauvaise humeur et en stress dans les jours qui suivent. L'état semi depressif du mercredi qui suit la prise de psychotrope du week-end est bien une réalité. Pensez à vous et aux gens de votre entourage avec qui vos relations se sont dégradées, votre changement d'humeur n'y est sûrement pas pour rien. Réflechissez et essayez de déterminer qui de vous ou de votre stupéfiant maitrise l'autre. Si ce sujet vous omnubile c'est que déjà vous perdez un peu pied. Réagissez...

 

 

J'ai un problème, je le reconnais mais...

 

Quelque soit l'évènement, la personne ou la reflexion qui vous a ammené à cette conclusion c'est une bonne chose. Il faut maintenant trouver quoi faire et ce n'est pas le plus facile. Regardez autour de vous, il y a de grandes chances pour qu'une où plusieurs personnes de votre entourage n'attendaient qu'une réaction de votre part pour pouvoir vous aider. Si ce n'ai pas le cas, n'hésitez pas à demander du soutien auprès d'organismes sociaux (par la suite pensez vivement à changer d'entourage). Le fait d'avoir reconnu votre toxicomanie ne peut-être qu'un plus pour votre avenir. Vous êtes malade et comme pour toutes les maladies il faut se soigner et cela peut prendre du temps. Courage...

 

 

Et maintenant...

 

Réapprendre à vivre sans stupéfiant est une chose difficile mais loin d'être insurmontable. Si vous faîtes le point sur le temps passé, bien que vous ayez connus des sensation particulières et suremment agréables, votre vie n'a sans doute pas été meilleure pour autant. Tous les jours il fallait aussi se lever, travailler, faire les courses, manger, dormir, etc... Aujourd'hui comme demain rien n'a changé. Il est sur que dans les mêmes situations où vous consommiez des psychotropes il va falloir trouver d'autres centres d'interets que le psychotopre en lui même. Les choses qui composaient ses situations sont toujours les même et les vivre "clair" ne modifie en rien leurs plaisirs respectifs.